Comprendre ne suffit pas

Comprendre ne suffit pas

Pourquoi comprendre (mentalement) ne suffit pas

Je rencontre parfois des personnes qui sont capables de donner une explication incroyablement précise du pourquoi et du comment elles ont tel ou tel problème dans leur vie. Elles m’expliquent que cela remonte à un traumatisme de l’enfance, au lien à leur mère ou à leur père, à telle humiliation vécue, à tel schéma répétitif familial, etc. L’état des lieux est extrêmement détaillé.

En poursuivant la discussion, j’apprends que ces personnes souffrent toujours de la problématique qui les dérange. 

  • Comprendre qu’ils-elles sont sous l’emprise de leur mère ne leur permet pas de s’en détacher ;
  • Comprendre que la peur de parler en public provient de telle humiliation à l’école primaire ne les aide pas à surmonter ce handicap ;
  • Comprendre que tous les hommes de la famille ont été abandonnés ne vient pas résoudre leur peur viscérale de l’abandon, etc.

Ces personnes continuent à souffrir et souhaitent se libérer afin de pouvoir attirer de nouvelles situations dans leurs vies.

La vraie compréhension est intérieure

La compréhension mentale est une première étape. C’est une grande étape lorsqu’elle est franchie.

Elle n’est toutefois pas suffisante. Car la vraie et seule compréhension qui compte c’est celle qui est faite avec le coeur. C’est une compréhension intuitive, intérieure et intime.

Ne vous ait-il jamais arrivé de comprendre intérieurement, des années plus tard, un enseignement que vous avez reçu des années auparavant ? Un jour on a le déclic, on a enfin compris : pas besoin de mots, pas besoin de longs discours, on sait, un point c’est tout.

Lorsque vous êtes dans un état modifié de conscience, il est plus facile d’accéder à ce genre de compréhension intérieure. Lorsque c’est votre âme (et non votre mental) qui a enfin compris d’où provient tel ou tel blocage, ce dernier disparait car sa mission a été accomplie. Autrement dit, les traumatismes demandent à être vus (avec le coeur, l’âme) et lorsqu’ils sont vus, ils disparaissent.

Et quand on s’allège de nos traumatismes, notre vibration change, et nous attirons de nouvelles situations, de nouvelles personnes dans notre vie. Inutile de me croire sur parole, faites-en l’expérience !

Le Chêne et le Roseau

Le Chêne et le Roseau

Hypersensible, trop sensible, trop émotif.ive, instable émotionnellement,… et si le roseau était un beau modèle de résilience ?

Tenir bon ou plier

Le roseau répond au chêne :
(…) Les vents me sont moins qu’à vous redoutables.
Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu’ici
Contre leurs coups épouvantables
Résisté sans courber le dos ;
Mais attendons la fin. (…)
– Jean de La Fontaine, extrait.
Émotionnellement je me sens comme un roseau. La moindre brise me fait courber le dos.
Désemparée face à ma sensibilité, ma mère m’a toujours conseillé de me blinder. Comme l’arbre de la fable elle aurait préféré que je reste bien droite et que je tienne bon.
Laissez-moi vous avouer que j’en suis bien incapable. Tout m’affecte, me touche.

Résilience et ancrage

Et si le roseau était un beau modèle de résilience ?
Fragilité et force ne sont pas deux opposés.
La fragilité apparente peut être forte. La force apparente peut s’avérer fragile.
La fable nous donne la clé : l’ancrage.
Le roseau est fort car il reste enraciné.
À méditer.