Nous sommes les héritiers, que cela nous plaise ou non et que nous les connaissions ou non, d’un père et d’une mère, eux-mêmes ayant hérité de leurs parents.

Nous recevons leur ADN, un corps physique, une morphologie, mais aussi un bagage énergétique invisible, comprenant tout un tas de « casseroles » (croyances limitantes, peurs, normes, etc.) qui influencent notre vie de façon souvent inconsciente.

Cela nous conditionne tellement qu’il est impossible de voir la vie autrement que telle qu’on nous l’a présentée. Car ce bagage invisible dont on hérite est en quelque sorte notre trame de fond, le filtre à travers lequel on va percevoir toute notre réalité.

Cela soulève une question essentielle : sommes-nous vraiment libres ?

Notre liberté réside dans la façon de faire ce qui nous semble juste, sans répéter un schéma hérité et sans non plus s’y opposer. Reproduire à l’identique ou rejeter le schéma familial revient, dans tous les cas, à rester prisonnier de ce dernier. Dans une position comme dans l’autre, on reste dans une forme de dualité (pour ou contre). 


La liberté consiste à sortir de cette dualité en acceptant, de façon inconditionnelle, notre héritage. Quel qu’il soit. Sans chercher à être d’accord ou en opposition avec celui-ci. Sans en être fier ou au contraire à en avoir honte. Sans cautionner ni sanctionner ce qui a été fait par nos ancêtres, etc. Accepter signifie reconnaitre que cet héritage est là, et qu’il est ce qu’il est, tout simplement.

Faire la paix avec nos origines est primordial car rejeter une part de notre héritage signifie rejeter une part de nous-même. 

Ce chemin est intérieur et passe principalement par la libération des mémoires traumatiques provenant de notre vécu ou de celui de nos ancêtres. Car les traumatismes se transmettent de génération en génération afin d’être résolus. Si un de vos ancêtres a été trahi, trompé ou abandonné, il est fort probable qu’un scénario identique se produise dans votre vie sans que vous en compreniez la raison.