Il y a des expressions que je déteste : « Ose ! » en fait parti.

Et quand quelque chose me dérange, j’aime bien comprendre pourquoi.

Cette expression était synonyme pour moi de « se faire violence », « sortir de sa zone de confort », « se mettre un coup de pied aux fesses », et autres réjouissances. Pression, injonction, et obligation sont au rendez-vous : le cocktail idéal pour me paralyser et me décourager.

Cette expression me renvoyait donc à une forme d’impuissance à agir dans la direction de mes rêves. Et quand on n’ose pas, on se sent nul. Et quand on se sent nul, on n’a pas la force d’avancer. Cercle vicieux.

« Oser » ça veut dire quoi ?

Regardons la définition officielle. 
« Oser : Entreprendre avec assurance une chose difficile, périlleuse. Syn. risquer, avoir l’audace de, le courage de. »

Je ne sais pas pourquoi j’ai eu envie d’aller voir cette définition, mais j’en suis heureuse car je la trouve très révélatrice. La définition parle de difficulté, de péril, de risque. Effectivement ça ne donne pas envie.

Pourtant, l’expérience a finit par me montrer qu’oser est plutôt quelque chose de naturel et de simple.

Déjà, de quelle difficulté et de quel risque parle-t-on ? Pourquoi oser serait quelque chose de périlleux ? Si vous croyez que ça sera difficile et périlleux, ça le sera. Les pensées sont créatrices, ne l’oubliez pas.

Oser la simplicité

Alors je vous propose une nouvelle définition :
« Oser : Incarner qui on est, avec simplicité. Syn. Vivre pleinement, s’épanouir, déployer ses ailes »

Oser, c’est simplement être soi. Authentique. Sans masque. Sans jouer un rôle. Sans chercher à faire plaisir. Sans chercher à plaire.

Cela ne veut pas dire revendiquer son identité, se battre pour se faire entendre, ou parler devant des millions de personnes, changer des milliers de vies, etc. Il n’y a pas non plus d’injonction à faire quelque chose que l’on ne souhaite pas faire, ou que l’on n’est pas encore prêt à faire. Le timing a son importance.

Oser, c’est avancer. Avancer vers qui l’on est. Vers soi. C’est avant tout un processus intérieur et intime. Et si, avec le temps, ce processus irradie naturellement vers l’extérieur et que le reste du monde se rend compte de la transformation intérieure, c’est génial. Sinon, c’est génial aussi. Car, à nouveau, le mouvement est d’abord et principalement intérieur.

Oser grand

On sent parfois que notre vie pourrait être beaucoup plus vaste, qu’on pourrait avoir beaucoup plus d’impact, qu’on pourrait contribuer davantage, etc.Nous aspirons tous à vivre grand, à vivre libre et pleinement épanouis. Et c’est bien naturel car « être grand » c’est ce que nous sommes intrinsèquement.

Nous sommes une âme incarnée dans un monde de matière.
Notre âme (ou appelez-la comme vous voulez, intuition, coeur, Dieu, etc.) c’est cette petite voix intérieure qui nous pousse à oser, à nous dépasser, pour briller chaque jour un peu plus de notre lumière. Alors faites-lui confiance ! Faites-vous confiance ! Car si elle vous pousse dans une direction c’est que votre chemin est par là.

Je finirai en disant que les choses se font pas à pas, avec le temps. Parfois on voit le grand but à atteindre et on a peur d’y aller. Mais on oublie qu’il y a mille petits pas, faciles à accomplir, entre là où on est et le but qu’on visualise. Alors patience, et oeuvrez, chaque jour un peu plus, dans le sens de ce qui vous appelle profondément.

Fin.

Lever les blocages 

Non, il manque encore quelque chose… car dire et comprendre cela ne suffit souvent pas.

Quand on se retrouve bloqué, et dans un état intérieur négatif, il est difficile voire impossible d’en sortir seul et en douceur. Dans ce cas, on retrouve systématiquement des schémas énergétiques hérités ou acquis qui nous maintiennent, inconsciemment, dans cet état d’être : traumatismes, croyances, schéma familial erroné, etc. Le travail dans l’énergie permet de pacifier ces mémoires et de ramener du mouvement dans votre vie.