Trans-générationnel : entre conditionnement et liberté

Trans-générationnel : entre conditionnement et liberté

Nous sommes les héritiers, que cela nous plaise ou non et que nous les connaissions ou non, d’un père et d’une mère, eux-mêmes ayant hérité de leurs parents.

Nous recevons leur ADN, un corps physique, une morphologie, mais aussi un bagage énergétique invisible, comprenant tout un tas de « casseroles » (croyances limitantes, peurs, normes, etc.) qui influencent notre vie de façon souvent inconsciente.

Cela nous conditionne tellement qu’il est impossible de voir la vie autrement que telle qu’on nous l’a présentée. Car ce bagage invisible dont on hérite est en quelque sorte notre trame de fond, le filtre à travers lequel on va percevoir toute notre réalité.

Cela soulève une question essentielle : sommes-nous vraiment libres ?

Notre liberté réside dans la façon de faire ce qui nous semble juste, sans répéter un schéma hérité et sans non plus s’y opposer. Reproduire à l’identique ou rejeter le schéma familial revient, dans tous les cas, à rester prisonnier de ce dernier. Dans une position comme dans l’autre, on reste dans une forme de dualité (pour ou contre). 


La liberté consiste à sortir de cette dualité en acceptant, de façon inconditionnelle, notre héritage. Quel qu’il soit. Sans chercher à être d’accord ou en opposition avec celui-ci. Sans en être fier ou au contraire à en avoir honte. Sans cautionner ni sanctionner ce qui a été fait par nos ancêtres, etc. Accepter signifie reconnaitre que cet héritage est là, et qu’il est ce qu’il est, tout simplement.

Faire la paix avec nos origines est primordial car rejeter une part de notre héritage signifie rejeter une part de nous-même. 

Ce chemin est intérieur et passe principalement par la libération des mémoires traumatiques provenant de notre vécu ou de celui de nos ancêtres. Car les traumatismes se transmettent de génération en génération afin d’être résolus. Si un de vos ancêtres a été trahi, trompé ou abandonné, il est fort probable qu’un scénario identique se produise dans votre vie sans que vous en compreniez la raison. 

Comprendre ne suffit pas

Comprendre ne suffit pas

Pourquoi comprendre (mentalement) ne suffit pas

Je rencontre parfois des personnes qui sont capables de donner une explication incroyablement précise du pourquoi et du comment elles ont tel ou tel problème dans leur vie. Elles m’expliquent que cela remonte à un traumatisme de l’enfance, au lien à leur mère ou à leur père, à telle humiliation vécue, à tel schéma répétitif familial, etc. L’état des lieux est extrêmement détaillé.

En poursuivant la discussion, j’apprends que ces personnes souffrent toujours de la problématique qui les dérange. 

  • Comprendre qu’ils-elles sont sous l’emprise de leur mère ne leur permet pas de s’en détacher ;
  • Comprendre que la peur de parler en public provient de telle humiliation à l’école primaire ne les aide pas à surmonter ce handicap ;
  • Comprendre que tous les hommes de la famille ont été abandonnés ne vient pas résoudre leur peur viscérale de l’abandon, etc.

Ces personnes continuent à souffrir et souhaitent se libérer afin de pouvoir attirer de nouvelles situations dans leurs vies.

La vraie compréhension est intérieure

La compréhension mentale est une première étape. C’est une grande étape lorsqu’elle est franchie.

Elle n’est toutefois pas suffisante. Car la vraie et seule compréhension qui compte c’est celle qui est faite avec le coeur. C’est une compréhension intuitive, intérieure et intime.

Ne vous ait-il jamais arrivé de comprendre intérieurement, des années plus tard, un enseignement que vous avez reçu des années auparavant ? Un jour on a le déclic, on a enfin compris : pas besoin de mots, pas besoin de longs discours, on sait, un point c’est tout.

Lorsque vous êtes dans un état modifié de conscience, il est plus facile d’accéder à ce genre de compréhension intérieure. Lorsque c’est votre âme (et non votre mental) qui a enfin compris d’où provient tel ou tel blocage, ce dernier disparait car sa mission a été accomplie. Autrement dit, les traumatismes demandent à être vus (avec le coeur, l’âme) et lorsqu’ils sont vus, ils disparaissent.

Et quand on s’allège de nos traumatismes, notre vibration change, et nous attirons de nouvelles situations, de nouvelles personnes dans notre vie. Inutile de me croire sur parole, faites-en l’expérience !

Vie ou survie ?

Vie ou survie ?

Une vie bien remplie…

Certaines personnes viennent me voir parce qu’elles sont perdues, dans une sorte d’errance dans leur vie. Leur vie est pourtant bien remplie. Mais remplie de quoi ?

On occupe son temps avec les tâches du quotidien, les mille choses à faire, le travail, s’occuper des enfants, de la maison, du conjoint, organiser les vacances, puis on cherche à se distraire, à s’évader. On se laisse happer par le tourbillon de la vie : c’est ce que j’appelle la survie.

Et finalement, un beau jour, on se demande : « Ai-je vraiment vécu ? »
« J’ai fait ce qu’il y avait à faire, j’ai fait ce qu’on attendait de moi, mais..…. Ai-je vraiment vécu ? »

Merveilleuse question.

Et si on avait tout simplement oublié de vivre ?

Et si on avait tout simplement oublié de vivre ? Vivre notre vie. Se mettre au centre de notre propre vie. Réaliser ce pourquoi on est là, sur Terre. Réaliser ce qui a du sens, profondément, pour nous et partager notre contribution unique au monde.

Là vous vous dites peut-être.. « elle va un peu loin ; on n’a pas tous un grand destin à réaliser sur Terre ».
Et pourquoi pas ? A quel moment a-t-on oublié de rêver grand et de réaliser nos rêves ?

Nous sommes là pour apprendre ce qui nous fait envie. Alors je vous pose la question : qu’est ce qui vous fait envie ?

Et qu’est ce qui vous empêche de vivre cela ? Aïe, question gênante qui oblige à se regarder en face. J’aime poser cette question (je me la pose régulièrement). Non pas pour se juger mais pour apprendre à se connaitre. Et avancer.

La plupart du temps, ce qui nous bloque est très inconscient : schémas de pensée limitants hérités ou acquis, croyances, peurs liées à la sécurité, peur du regard des autres, etc. Tout cela nous limite, à notre insu. Tout cela crée une vie étriquée, dans laquelle on se sent mal, pas à sa place, triste, …

Alors comment faire pour commencer à vivre ?

Pour répondre à cette question il faut commencer par être connecté à soi : avoir accès à son être profond et savoir ce que l’on veut vraiment, ce qui a du sens pour nous.

Vous ne savez pas ce que vous voulez vraiment ? Il y a certainement des éléments qui vous empêchent d’y avoir accès. Je vous invite à pacifier ces mémoires qui vous plombent et vous empêchent d’être vous-même.

« Ose ! » : Je déteste cette expression

« Ose ! » : Je déteste cette expression

Il y a des expressions que je déteste : « Ose ! » en fait parti.

Et quand quelque chose me dérange, j’aime bien comprendre pourquoi.

Cette expression était synonyme pour moi de « se faire violence », « sortir de sa zone de confort », « se mettre un coup de pied aux fesses », et autres réjouissances. Pression, injonction, et obligation sont au rendez-vous : le cocktail idéal pour me paralyser et me décourager.

Cette expression me renvoyait donc à une forme d’impuissance à agir dans la direction de mes rêves. Et quand on n’ose pas, on se sent nul. Et quand on se sent nul, on n’a pas la force d’avancer. Cercle vicieux.

« Oser » ça veut dire quoi ?

Regardons la définition officielle. 
« Oser : Entreprendre avec assurance une chose difficile, périlleuse. Syn. risquer, avoir l’audace de, le courage de. »

Je ne sais pas pourquoi j’ai eu envie d’aller voir cette définition, mais j’en suis heureuse car je la trouve très révélatrice. La définition parle de difficulté, de péril, de risque. Effectivement ça ne donne pas envie.

Pourtant, l’expérience a finit par me montrer qu’oser est plutôt quelque chose de naturel et de simple.

Déjà, de quelle difficulté et de quel risque parle-t-on ? Pourquoi oser serait quelque chose de périlleux ? Si vous croyez que ça sera difficile et périlleux, ça le sera. Les pensées sont créatrices, ne l’oubliez pas.

Oser la simplicité

Alors je vous propose une nouvelle définition :
« Oser : Incarner qui on est, avec simplicité. Syn. Vivre pleinement, s’épanouir, déployer ses ailes »

Oser, c’est simplement être soi. Authentique. Sans masque. Sans jouer un rôle. Sans chercher à faire plaisir. Sans chercher à plaire.

Cela ne veut pas dire revendiquer son identité, se battre pour se faire entendre, ou parler devant des millions de personnes, changer des milliers de vies, etc. Il n’y a pas non plus d’injonction à faire quelque chose que l’on ne souhaite pas faire, ou que l’on n’est pas encore prêt à faire. Le timing a son importance.

Oser, c’est avancer. Avancer vers qui l’on est. Vers soi. C’est avant tout un processus intérieur et intime. Et si, avec le temps, ce processus irradie naturellement vers l’extérieur et que le reste du monde se rend compte de la transformation intérieure, c’est génial. Sinon, c’est génial aussi. Car, à nouveau, le mouvement est d’abord et principalement intérieur.

Oser grand

On sent parfois que notre vie pourrait être beaucoup plus vaste, qu’on pourrait avoir beaucoup plus d’impact, qu’on pourrait contribuer davantage, etc.Nous aspirons tous à vivre grand, à vivre libre et pleinement épanouis. Et c’est bien naturel car « être grand » c’est ce que nous sommes intrinsèquement.

Nous sommes une âme incarnée dans un monde de matière.
Notre âme (ou appelez-la comme vous voulez, intuition, coeur, Dieu, etc.) c’est cette petite voix intérieure qui nous pousse à oser, à nous dépasser, pour briller chaque jour un peu plus de notre lumière. Alors faites-lui confiance ! Faites-vous confiance ! Car si elle vous pousse dans une direction c’est que votre chemin est par là.

Je finirai en disant que les choses se font pas à pas, avec le temps. Parfois on voit le grand but à atteindre et on a peur d’y aller. Mais on oublie qu’il y a mille petits pas, faciles à accomplir, entre là où on est et le but qu’on visualise. Alors patience, et oeuvrez, chaque jour un peu plus, dans le sens de ce qui vous appelle profondément.

Fin.

Lever les blocages 

Non, il manque encore quelque chose… car dire et comprendre cela ne suffit souvent pas.

Quand on se retrouve bloqué, et dans un état intérieur négatif, il est difficile voire impossible d’en sortir seul et en douceur. Dans ce cas, on retrouve systématiquement des schémas énergétiques hérités ou acquis qui nous maintiennent, inconsciemment, dans cet état d’être : traumatismes, croyances, schéma familial erroné, etc. Le travail dans l’énergie permet de pacifier ces mémoires et de ramener du mouvement dans votre vie.

Pourquoi a-t-on peur du regard des autres ?

Pourquoi a-t-on peur du regard des autres ?

Ce sujet me fascine. Nous avons tous, plus ou moins, peur du regard des autres. Et par peur de la façon dont cela sera perçu, on n’ose pas dire ce que l’on pense ou faire ce que l’on a envie de faire. On se demande : « va-t-on m’aimer ? me rabaisser ? me dénigrer ? m’ignorer ? etc. »

À notre tour, nous jugeons beaucoup. Nous portons tous un regard, plus ou moins valorisant, sur l’autre…. et sur nous-même !

Et si c’était moi le problème ?

Alors je vous pose la question : quel regard posez-vous sur vous-même et sur les autres ? Passez-vous votre temps à vous juger et à juger les autres ?

Et si la clé était là ? Aurait-on aussi peur, si nous ne portions sur nous-même et sur les autres qu’un regard bienveillant et rempli de compréhension ?

Depuis l’enfance on passe notre temps à s’observer, se juger, se critiquer, se comparer, etc. On baigne dans ces énergies en permanence. Essayez plutôt de discipliner votre esprit et de cultiver la bienveillance et la compassion. Que va-t-il se passer ? Essayez et vous verrez.

L’autre est un miroir de qui nous sommes

Tant qu’on porte sur nous même et sur les autres un regard effrayant, je pense sincèrement qu’on a raison d’avoir peur du regard des autres…

C’est ce qu’on appelle l’effet miroir. Laissez-moi prendre deux exemples :

→ Vous êtes complexé.e par vos jambes ? Qu’allez vous regarder en premier chez les personnes que vous croisez ? Les jambes évidemment. Pour évaluer ce qui est mieux ou moins bien chez l’autre.
→ Vous êtes obsédé.e par la peur de prendre la parole en public ? Qu’allez vous remarquer chez les personnes qui viennent vous parler ? Leur éloquence et leur aisance à l’oral évidemment.

On se compare en permanence. Le regard que l’on porte sur l’autre en dit long sur qui nous sommes. De même, le regard que les autres vont porter sur nous, parle davantage d’eux que de nous-même.

Incarner le changement

Vous rêvez que les autres portent un regard bienveillant et compréhensif sur vous ? N’attendez pas que l’autre change. Commencez par donner ce que vous aimeriez recevoir.

« Incarne le changement que tu veux voir dans le monde » a dit Gandhi. Changeons notre propre regard et notre perception du monde changera.

Addiction & dépendance

Addiction & dépendance

Addiction, dépendances et mécanisme de compensation *** : pourquoi et comment ces comportements se mettent-ils en place ? Qu’est ce que ce comportement nous apprend sur nous-même ?

Je vous en parle dans cet article. 

🍕

Tu compenses par la nourriture ?

J’écris cette question et cela me connecte immédiatement à un immense vide intérieur.
Alors je vais répondre sans détour : la nourriture remplit un vide.

On se jette sur un paquet de gateaux, sur la tablette de chocolat ou un sachet de chips pour ne plus ressentir le vide sidéral qui est à l’intérieur de nous.

Quand on se remplit on répond au mécanisme sous-jacent qui a crée le vide. Plutôt que de chercher à comprendre pourquoi ce vide est présent, on cherche à ne plus le ressentir car cela est trop douloureux.

La recherche du plaisir immédiat

Comme dans tous les mécanisme de compensation, le cerveau recherche la satisfaction immédiate, le plaisir immédiat.
L’obtention de ce plaisir libère de la dopamine, qui est en quelque sorte l’hormone de la récompense.

Alors on se sent bien, temporairement, et la conscience sait reconnaitre ce qui a provoqué cette sensation de bien-être. Donc on y revient. C’est le principe de l’addiction.

Il existe d’autres formes d’addictions. Toutes ne se nourrissent pas du vide.

L’alcoolisme, le tabac ou la dépendance aux écrans (jeux vidéos, réseaux sociaux,…) parlent d’autres mécanismes inconscients. Je citerai par exemple la haine ou le dégout de soi, le rejet du monde dans lequel on vit (fuite), l’ennui face à la banalité de l’existence (perte de sens), etc.

L’addiction est un symptôme

L’addiction est donc un symptôme qui témoigne d’un mal-être plus profond : l’addiction existe parce que ce mal-être existe.

Il est donc inutile, voire contre-productif et dangereux, de lutter contre l’addiction ou de chercher à la maitriser. Il s’agit plutôt d’aller regarder en face, et guérir ce mal-être.

Cela permet de déraciner la mauvaise herbe plutôt que de la couper.. car tôt ou tard elle finit par repousser. Parfois la racine est superficielle et la terre est meuble ; parfois la racine est profonde, ramifiée, tenace et la terre est lourde.
Le nombre de séances nécessaires peut donc varier pour adresser cette problématique.

Revenons sur la nourriture.
Si la nourriture remplit un vide : d’où vient ce vide ?

La question est complexe et les réponses varient d’une personne à l’autre.
Le poids, l’apparence physique ou la beauté de la personne sont à mon sens un leurre. Et chercher des réponses dans cette direction mènera à une impasse. Ces éléments font parti du symptôme (la façon dont le mal-être s’exprime) et non de la cause (mal-être).

Pour celles-ceux qui cherchent des réponses, je ne citerai que quelques pistes à explorer (liste non exhaustive) :

  • Problème de valeur : estime et amour de soi, manque de reconnaissance et de valorisation,
  • Manque de confiance en la vie : doute, déconnexion de sa propre intuition,
  • Perte de sens : absurdité de l’existence, recherche de sa place dans le monde,
  • Rejet de l’incarnation : monde matière / monde spirituel,
  • Liens et relations : peur du regard des autres, comparaison, mémoires d’humiliation,
  • Etc.

Tous ces éléments sont perçus, même inconsciemment, comme des traumatismes, s’enracinent et provoquent le mécanisme que nous avons décrit plus haut.

Le problème n’est donc pas dans la nourriture, l’alcool ou autre : ces éléments deviennent problématiques lorsque se sont eux qui gouvernent la personne.

🍕

*** « Addiction, dépendance et mécanisme compensation » : je confonds ici volontairement les trois comportements car ils s’expriment de façon semblable au niveau des corps énergétiques. Dans tous les cas on peut observer le système de récompense que j’ai décrit associé à un comportement automatique et répétitif.