La mort c’est l’âme hors

La mort c’est l’âme hors

La mort selon les médecines traditionnelles

Il y a plus de 6000 ans, la médecine traditionnelle chinoise (MTC) considérait déjà que la mort était la séparation du yin (corps, matière) et du yang (énergie, âme). Au moment de la mort, le corps (yin) retourne à la Terre (mère du yin) et l’âme (yang) retourne au Ciel (père du yang). La mort n’est donc pas une fin en soit. Le corps continue son cycle sur terre et l’âme poursuit son chemin sur des plans plus subtils.

La médecine traditionnelle indienne (ayurvéda) parle de cycles de réincarnations : le corps terrestre est abandonné afin que l’âme puisse rentrer chez elle se reposer avant de revenir sur terre dans un autre corps.

Dans ces deux approches, la mort c’est l’âme hors (du corps).

L’approche matérialiste

Pourquoi notre médecine moderne est-elle si matérialiste ? Pourquoi réduit-elle la vie à une succession d’échanges bio-chimiques, hormonaux ou électriques ?

Comment cette approche matérialiste peut-elle encore être prédominante alors que des centaines de milliers de récits existent sur les expériences de mort imminente (EMI ou NDE : near death experience) ou les sorties de corps (voyage astral) ? Comment cette approche peut-elle expliquer les intuitions, les prémonitions, les dons de magnétisme, de passeurs d’âme ou de coupeurs de feux ? Ces derniers étant pourtant utilisés dans nos hôpitaux pour soulager les grands brûlés. Les états modifiés de conscience, comme l’état d’hypnose, sont aussi utilisés en chirurgie.

L’âme ou la conscience

Le langage est limité. Et peut-être que le blocage est d’abord sémantique.

Peut-être que parler d’âme nous met directement dans la catégorie des illuminés, car ce terme fait référence à une spiritualité empreinte de croyances ? J’utilise de plus en plus le terme de « conscience » car c’est celui qu’emploient les médecins faisant des recherches sur cette « autre chose » qui ne se réduit pas à la matière mais qui est bel est bien là.

Et vous ? Croyez-vous vraiment que vous n’êtes qu’un corps ?

Trans-générationnel : entre conditionnement et liberté

Trans-générationnel : entre conditionnement et liberté

Nous sommes les héritiers, que cela nous plaise ou non et que nous les connaissions ou non, d’un père et d’une mère, eux-mêmes ayant hérité de leurs parents.

Nous recevons leur ADN, un corps physique, une morphologie, mais aussi un bagage énergétique invisible, comprenant tout un tas de « casseroles » (croyances limitantes, peurs, normes, etc.) qui influencent notre vie de façon souvent inconsciente.

Cela nous conditionne tellement qu’il est impossible de voir la vie autrement que telle qu’on nous l’a présentée. Car ce bagage invisible dont on hérite est en quelque sorte notre trame de fond, le filtre à travers lequel on va percevoir toute notre réalité.

Cela soulève une question essentielle : sommes-nous vraiment libres ?

Notre liberté réside dans la façon de faire ce qui nous semble juste, sans répéter un schéma hérité et sans non plus s’y opposer. Reproduire à l’identique ou rejeter le schéma familial revient, dans tous les cas, à rester prisonnier de ce dernier. Dans une position comme dans l’autre, on reste dans une forme de dualité (pour ou contre). 


La liberté consiste à sortir de cette dualité en acceptant, de façon inconditionnelle, notre héritage. Quel qu’il soit. Sans chercher à être d’accord ou en opposition avec celui-ci. Sans en être fier ou au contraire à en avoir honte. Sans cautionner ni sanctionner ce qui a été fait par nos ancêtres, etc. Accepter signifie reconnaitre que cet héritage est là, et qu’il est ce qu’il est, tout simplement.

Faire la paix avec nos origines est primordial car rejeter une part de notre héritage signifie rejeter une part de nous-même. 

Ce chemin est intérieur et passe principalement par la libération des mémoires traumatiques provenant de notre vécu ou de celui de nos ancêtres. Car les traumatismes se transmettent de génération en génération afin d’être résolus. Si un de vos ancêtres a été trahi, trompé ou abandonné, il est fort probable qu’un scénario identique se produise dans votre vie sans que vous en compreniez la raison. 

Addiction & dépendance

Addiction & dépendance

Addiction, dépendances et mécanisme de compensation *** : pourquoi et comment ces comportements se mettent-ils en place ? Qu’est ce que ce comportement nous apprend sur nous-même ?

Je vous en parle dans cet article. 

🍕

Tu compenses par la nourriture ?

J’écris cette question et cela me connecte immédiatement à un immense vide intérieur.
Alors je vais répondre sans détour : la nourriture remplit un vide.

On se jette sur un paquet de gateaux, sur la tablette de chocolat ou un sachet de chips pour ne plus ressentir le vide sidéral qui est à l’intérieur de nous.

Quand on se remplit on répond au mécanisme sous-jacent qui a crée le vide. Plutôt que de chercher à comprendre pourquoi ce vide est présent, on cherche à ne plus le ressentir car cela est trop douloureux.

La recherche du plaisir immédiat

Comme dans tous les mécanisme de compensation, le cerveau recherche la satisfaction immédiate, le plaisir immédiat.
L’obtention de ce plaisir libère de la dopamine, qui est en quelque sorte l’hormone de la récompense.

Alors on se sent bien, temporairement, et la conscience sait reconnaitre ce qui a provoqué cette sensation de bien-être. Donc on y revient. C’est le principe de l’addiction.

Il existe d’autres formes d’addictions. Toutes ne se nourrissent pas du vide.

L’alcoolisme, le tabac ou la dépendance aux écrans (jeux vidéos, réseaux sociaux,…) parlent d’autres mécanismes inconscients. Je citerai par exemple la haine ou le dégout de soi, le rejet du monde dans lequel on vit (fuite), l’ennui face à la banalité de l’existence (perte de sens), etc.

L’addiction est un symptôme

L’addiction est donc un symptôme qui témoigne d’un mal-être plus profond : l’addiction existe parce que ce mal-être existe.

Il est donc inutile, voire contre-productif et dangereux, de lutter contre l’addiction ou de chercher à la maitriser. Il s’agit plutôt d’aller regarder en face, et guérir ce mal-être.

Cela permet de déraciner la mauvaise herbe plutôt que de la couper.. car tôt ou tard elle finit par repousser. Parfois la racine est superficielle et la terre est meuble ; parfois la racine est profonde, ramifiée, tenace et la terre est lourde.
Le nombre de séances nécessaires peut donc varier pour adresser cette problématique.

Revenons sur la nourriture.
Si la nourriture remplit un vide : d’où vient ce vide ?

La question est complexe et les réponses varient d’une personne à l’autre.
Le poids, l’apparence physique ou la beauté de la personne sont à mon sens un leurre. Et chercher des réponses dans cette direction mènera à une impasse. Ces éléments font parti du symptôme (la façon dont le mal-être s’exprime) et non de la cause (mal-être).

Pour celles-ceux qui cherchent des réponses, je ne citerai que quelques pistes à explorer (liste non exhaustive) :

  • Problème de valeur : estime et amour de soi, manque de reconnaissance et de valorisation,
  • Manque de confiance en la vie : doute, déconnexion de sa propre intuition,
  • Perte de sens : absurdité de l’existence, recherche de sa place dans le monde,
  • Rejet de l’incarnation : monde matière / monde spirituel,
  • Liens et relations : peur du regard des autres, comparaison, mémoires d’humiliation,
  • Etc.

Tous ces éléments sont perçus, même inconsciemment, comme des traumatismes, s’enracinent et provoquent le mécanisme que nous avons décrit plus haut.

Le problème n’est donc pas dans la nourriture, l’alcool ou autre : ces éléments deviennent problématiques lorsque se sont eux qui gouvernent la personne.

🍕

*** « Addiction, dépendance et mécanisme compensation » : je confonds ici volontairement les trois comportements car ils s’expriment de façon semblable au niveau des corps énergétiques. Dans tous les cas on peut observer le système de récompense que j’ai décrit associé à un comportement automatique et répétitif.

Tout ce qui ne s’exprime pas, s’imprime

Tout ce qui ne s’exprime pas, s’imprime

À l’écoute des messages du corps 

« Prend sur toi »
« Serre les dents »
« Fais le dos rond »
« Encaisse »
« Il faut s’endurcir »

Merveilleuses injonctions. J’ai aussi remarqué que les gens qui nous donnent ces conseils, souffrent eux-mêmes de devoir les mettre en application. Alors pourquoi continuer dans une voie qui, de toute évidence, crée des souffrances ?

S’il est normal de ressentir des émotions et des sentiments, il l’est tout autant de les exprimer. Si une émotion tape à la porte, ouvrez : elle a quelque chose à vous dire. Écoutez le message, entendez la part de vous qui essaye de s’exprimer.

Si vous entendez le message, l’émotion s’évanouira car elle aura fait son travail : vous alerter. Si, par contre, vous refermez la porte, l’émotion tapera de plus en plus fort jusqu’à ce que vous réceptionniez le message qu’elle a pour mission de vous transmettre.

Entendre le message, ce n’est pas seulement reconnaitre telle ou telle émotion. Identifier la frustration, la peine, l’irritation, l’ennui, l’aversion, c’est un premier pas. Ensuite, il s’agit d’Être en cohérence avec ces émotions, il s’agit de se positionner en conséquence : dans les mots, et dans les actes.

C’est la répétition (durée + fréquence) d’un même comportement qui est problématique. À force, on ne réfléchit plus, on agit en pilote automatique, on prend l’habitude de ne pas observer et exprimer ce qui se passe en nous. On s’éloigne de nos ressentis, on s’habitue à des sensations qui auparavant nous dérangeaient : notre seuil de tolérance change.

C’est à ce moment là que le corps s’exprime, il nous rappelle à l’ordre. Ces émotions qui ne sont plus entendues vont trouver un autre moyen d’attirer notre attention : maux de dos, de ventre ou de gorge, tensions, lassitude, déprime,…

Car, vous l’aurez peut-être remarqué, l’émotion ne vient pas seule, elle s’accompagne toujours de manifestations physiques !

Ces tensions s’accumulent au fil du temps et crient de plus en plus fort pour se faire entendre. En résumé : tout ce qui ne s’exprime pas, s’imprime dans le corps.

Seul, il est difficile de comprendre ce qui se cache derrière nos douleurs, inconforts et difficultés que nous traversons. En séance, je vous aide à décrypter le message, pour vous en libérer et ramener de la fluidité dans votre corps et dans votre vie.