Hypersensible, trop sensible, trop émotif.ive, instable émotionnellement,… et si le roseau était un beau modèle de résilience ?

Tenir bon ou plier

Le roseau répond au chêne :
(…) Les vents me sont moins qu’à vous redoutables.
Je plie, et ne romps pas. Vous avez jusqu’ici
Contre leurs coups épouvantables
Résisté sans courber le dos ;
Mais attendons la fin. (…)
– Jean de La Fontaine, extrait.
Émotionnellement je me sens comme un roseau. La moindre brise me fait courber le dos.
Désemparée face à ma sensibilité, ma mère m’a toujours conseillé de me blinder. Comme l’arbre de la fable elle aurait préféré que je reste bien droite et que je tienne bon.
Laissez-moi vous avouer que j’en suis bien incapable. Tout m’affecte, me touche.

Résilience et ancrage

Et si le roseau était un beau modèle de résilience ?
Fragilité et force ne sont pas deux opposés.
La fragilité apparente peut être forte. La force apparente peut s’avérer fragile.
La fable nous donne la clé : l’ancrage.
Le roseau est fort car il reste enraciné.
À méditer.