Addiction, dépendances et mécanisme de compensation *** : pourquoi et comment ces comportements se mettent-ils en place ? Qu’est ce que ce comportement nous apprend sur nous-même ?
Je vous en parle dans cet article.
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Tu compenses par la nourriture ?
J’écris cette question et cela me connecte immédiatement à un immense vide intérieur.
Alors je vais répondre sans détour : la nourriture remplit un vide.
On se jette sur un paquet de gateaux, sur la tablette de chocolat ou un sachet de chips pour ne plus ressentir le vide sidéral qui est à l’intérieur de nous.
Quand on se remplit on répond au mécanisme sous-jacent qui a crée le vide. Plutôt que de chercher à comprendre pourquoi ce vide est présent, on cherche à ne plus le ressentir car cela est trop douloureux.
La recherche du plaisir immédiat
Comme dans tous les mécanisme de compensation, le cerveau recherche la satisfaction immédiate, le plaisir immédiat.
L’obtention de ce plaisir libère de la dopamine, qui est en quelque sorte l’hormone de la récompense.
Alors on se sent bien, temporairement, et la conscience sait reconnaitre ce qui a provoqué cette sensation de bien-être. Donc on y revient. C’est le principe de l’addiction.
Il existe d’autres formes d’addictions. Toutes ne se nourrissent pas du vide.
L’alcoolisme, le tabac ou la dépendance aux écrans (jeux vidéos, réseaux sociaux,…) parlent d’autres mécanismes inconscients. Je citerai par exemple la haine ou le dégout de soi, le rejet du monde dans lequel on vit (fuite), l’ennui face à la banalité de l’existence (perte de sens), etc.
L’addiction est un symptôme
L’addiction est donc un symptôme qui témoigne d’un mal-être plus profond : l’addiction existe parce que ce mal-être existe.
Il est donc inutile, voire contre-productif et dangereux, de lutter contre l’addiction ou de chercher à la maitriser. Il s’agit plutôt d’aller regarder en face, et guérir ce mal-être.
Cela permet de déraciner la mauvaise herbe plutôt que de la couper.. car tôt ou tard elle finit par repousser. Parfois la racine est superficielle et la terre est meuble ; parfois la racine est profonde, ramifiée, tenace et la terre est lourde.
Le nombre de séances nécessaires peut donc varier pour adresser cette problématique.
Revenons sur la nourriture.
Si la nourriture remplit un vide : d’où vient ce vide ?
La question est complexe et les réponses varient d’une personne à l’autre.
Le poids, l’apparence physique ou la beauté de la personne sont à mon sens un leurre. Et chercher des réponses dans cette direction mènera à une impasse. Ces éléments font parti du symptôme (la façon dont le mal-être s’exprime) et non de la cause (mal-être).
Pour celles-ceux qui cherchent des réponses, je ne citerai que quelques pistes à explorer (liste non exhaustive) :
- Problème de valeur : estime et amour de soi, manque de reconnaissance et de valorisation,
- Manque de confiance en la vie : doute, déconnexion de sa propre intuition,
- Perte de sens : absurdité de l’existence, recherche de sa place dans le monde,
- Rejet de l’incarnation : monde matière / monde spirituel,
- Liens et relations : peur du regard des autres, comparaison, mémoires d’humiliation,
- Etc.
Tous ces éléments sont perçus, même inconsciemment, comme des traumatismes, s’enracinent et provoquent le mécanisme que nous avons décrit plus haut.
Le problème n’est donc pas dans la nourriture, l’alcool ou autre : ces éléments deviennent problématiques lorsque se sont eux qui gouvernent la personne.
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*** « Addiction, dépendance et mécanisme compensation » : je confonds ici volontairement les trois comportements car ils s’expriment de façon semblable au niveau des corps énergétiques. Dans tous les cas on peut observer le système de récompense que j’ai décrit associé à un comportement automatique et répétitif.